La célébration de la Journée Internationale des droits de la Femme (JIF) a été placée cette année sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». Cette orientation thématique entend mettre l’accent d’une part sur les bénéfices pour la femme et la jeune fille des possibilités offertes par la transformation technologique, et d’autre part sur la nécessité pour ces dernières de participer au développement de ces technologies, ce qui contribuera à la réduction de la fracture numérique du genre. Dans ce sens, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, précisait dans son message à l’occasion de la JIF que les femmes représentent seulement « 1/3 de la main d’œuvre dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. Or, sans une représentation suffisante des femmes lors de leur mise au point, les nouvelles technologies peuvent dès le départ contenir en elles les germes de la discrimination. Il est donc essentiel de réduire la fracture numérique et d’accroître la représentation des femmes et des filles dans le domaine des sciences et des technologies ». Dès lors, une plus grande participation des femmes et des jeunes filles dans le secteur des technologies se traduirait par des solutions davantage créatives et offrirait un plus grand potentiel d’innovation qui répondrait à leurs besoins.

En Afrique, un manque d’exposition au numérique couplé à des normes discriminatoires de genre encore profondément ancrées en quelques lieux continuent de placer les jeunes filles et les femmes sur le banc de touche de ce secteur pourtant prometteur, et ce dès leur plus jeune âge. La rareté de modèles féminins visibles dans la tech ne fait qu’accentuer leur sous-représentation chronique. Alors que la JIF joue les prolongations, le mois de mars ayant été baptisé « mois de la femme », il nous a semblé judicieux de proposer un cadre d’échange et de partage d’expérience, à l’échelle continentale, à l’effet de susciter une prise de conscience et de connaissance chez la femme et la jeune fille des possibilités offertes par les technologies numériques et des contributions décisives qu’elles peuvent y apporter aux fins d’autonomisation et de transformation positive de leur environnement. D’où l’intitulé de cette conférence : « Entrepreneuriat numérique féminin et transformation sociale en Afrique ».

The celebration of the International Women's Day (IWD) was placed this year under the theme: "For an inclusive digital world: innovation and technologies for gender equality". This thematic orientation intends to emphasize on the one hand the benefits for women and girls of the possibilities offered by technological transformation, and on the other hand on the need for them to participate in the development of these technologies, which will contribute to the reduction of the gender digital divide. In this sense, the Secretary General of the United Nations, Antonio Guterres, specified in his message on the occasion of the IWD that women represent only "1/3 of the workforce in the fields of science, technology, engineering and mathematics.However, without sufficient representation of women during their development, new technologies may from the outset contain the seeds of discrimination. It is therefore essential to reduce the digital divide and increase the representation of women and girls in the field of science and technology.». Therefore, greater participation of women and girls in the technology sector would result in more creative solutions and offer greater potential for innovation that would meet their needs.

In Africa, a lack of digital exposure coupled with discriminatory gender norms still deeply rooted in some places continue to place young girls and women on the sidelines of this promising sector, from an early age. . The scarcity of visible female role models in tech only accentuates their chronic under-representation. While the IWD plays the extensions, the month of March having been baptized "Women’s month", it seemed judicious to us to propose a framework of exchange and sharing of experience, on a continental scale, to the effect of raising awareness and knowledge among women and girls of the possibilities offered by digital technologies and the decisive contributions they can make to them for the purposes of empowerment and positive transformation of their environment. Hence the title of this conference: “Female digital entrepreneurship and social transformation in Africa”.